mardi 24 mars 2009

Ouessant, rouille et religion

..............................................(La pharmacie d'Ouessant)

Pensez vous vraiment que les déclarations de Benoit XVI aient tant d'influence, que nous verrons bientôt les distributeurs de préservatifs du continent aussi rouillés que celui de l'île d'Ouessant ?


On veut pas avoir d'ennuis: on précise qu'à Ouessant, c'est l'air salé qui est responsable !

vendredi 13 mars 2009

Extrait de BONS SOUVENIRS de BRETAGNE (Texte de Caroline Le Marquer): BUZUG

Dans un dernier message (celui du 3 mars 09) nous avons parlé des "beudghets" - mot gallo pour désigner les vers de terre.
En breton, on dit "buzug"; les gens de Saint-Malo, eux, disent: "non, non, non, on dit bouzou!" (Ah! les malouins...).
Peu importe, il y a quelques années, nous avons peint une pancarte intitulée "Buzug" et, cet intéressant sujet se retrouve dans notre livre "Bons souvenirs de Bretagne" dont voici un extrait écrit par Caroline:


..........................................BUZUG
..........................................(les lombrics)

"Là où la langue française s'est révélée peu inventive avec le terme de "ver de terre", la langue bretonne, elle, a su ciseler un mot aussi expressif que commode pour désigner les lombrics: Buzug! A peine leur nom prononcé (bus-suk!), les imagine-t-on déjà se tortiller entre deux plates-bandes. Modestes, peu expansifs, mais finalement plus sympathiques que répugnants! 
Buzug, un mot difficile à placer dans une conversation? Détrompez-vous: les bretons aiment tant leur buzug qu'ils trouvent toutes sortes d'occasions d'y faire référence, surtout, d'ailleurs, pour se moquer d'eux-mêmes. En nom de bateau ou titre de gazette, en sobriquet ou pseudonyme, c'est un terme tout à fait espiègle pour désigner quelque chose comme un limaçon, doublé d'un drôle de zèbre. En poussant un peu plus loin l'autodérision, parler de la santé de son buzugenn peut aussi être une manière, pour les vieux messieurs, d'évoquer l'état de leur virilité... Mais rassurez-vous, ce n'est, en général, que pour vous asticoter! Tout ce qui se rapporte aux buzug, vous l'avez compris, est sujet à plaisanterie!"

mardi 3 mars 2009

Comment MHAD s'amuse le week end en Bretagne

Il y a quinze jours, nous étions invités à un truc inédit pour nous: une pilerie de terre!







Ça se passait chez un couple d'amis qui construit une maison écolo, sur le principe d'un assemblage de bottes de pailles recouvert de terre. A terme le toit sera végétalisé.





Une partie des murs n'est pas encore recouverte de terre, parce que ça sera peut-être une véranda finalement.




Le sol sera en terre battue.




Pour l'instant il est un peu grumeleux donc, plutôt que de faire appel à des rouleaux compresseurs, nos amis préfèrent renouer avec d'anciennes pratiques rurales: la "pilerie de terre", on dit aussi "pilerie de place" (prononcer pjas). Il faut réunir un certain nombre de "pilous d'beudghets", cette dernière expression signifiant à peu près "écrabouilleurs de vers de terre"!




Le seul équipement requis: une paire de bottes ou bien des chaussures genre "Docksides" ou "Caterpillar" (interdit aux talons aiguilles en tous cas, et foin de l'élégance!).



Les musiciens commencent à jouer sur la mezzanine.







ensuite il s'agit de danser en se faufilant dans tous les recoins de la maison.
C'est parti...








On ne connait pas les danses traditionnelles (jamais mis les pieds dans un fest-noz) mais l'important... c'est de participer! 



..........

Pilées-menu, ridées, tours, moulinet du
sacristain... Ca donne chaud!



On se restaure, on piapiate...

;;;;;;;;;;;;;;(Maryline au milieu)

On mange des cakes; ça donne soif...




On passe en revue les crus locaux...

...............(Jean-René au milieu)

Comment tu le trouves mon nouveau costume?




On se réagite...




Allez, bande de feignassoux...Au bout de quelques heures le sol n'est pas parfaitement lisse...




... il faudra prévoir des finitions, mais désormais les vers de terre devraient se tenir à carreau. On a fait voler de la poussière aussi.

.........................................................(nous)

La "fraîche" commence à tomber, la nuit aussi.




La soirée continue mais nous, on rentre (c'est frileux un rennais!).
A bientôt
Jean-René et Maryline.