jeudi 4 septembre 2008

Les champignons de MHAD (chapitre 1)


Bye bye les coquillages et les crustacés, on passe à un truc de saison.




Magie... quelques pschitt de pluie et les revoili... les revoilà: les CHAM-PI-GNONS!
(Clap! clap! C'est bien, les enfants).


Les bolets...



les girolles,



le rosé des prés (vous savez, le cousin campagnard du champignon de Paris!).



Cependant l'ennemi guette l'inconscient au coin du bois.




Les amanites forment une famille très décorative,



mais si certaines sont très estimées, d'autres sont redoutables... Donc, on ne montrera jamais assez le portrait-robot de ce serial killer: l'amanite phalloïde.




Tout ce qui y ressemble doit être oublié (surtout quand on n'y connait rien!), sinon...


vendredi 22 août 2008

"Peintre en Saint Yves"



"... il exista jadis, de par la Bretagne, une confrérie nomade de peintres rustiques, qui s'en allaient de bourg en bourg, illustrant ainsi de motifs pieux les demeures des humbles... je crains fort que, de ces imagiers populaires, Mabik Rémond ne soit chez nous le dernier..." (Anatole Le Braz - "Au pays des pardons")




C'est Mabik Rémond que l'on voit sur la carte postale.

Mabik Rémond (1835-1905) était ramoneur et surtout "peintre en Saint Yves". Il exerçait ses talents dans le coin précis où nous exposons cet été, du côté de la Roche jaune, Plouguiel, Tréguier, Port-blanc, etc...
Pour peindre ses St Yves, il utilisait, d'après ce que l'on sait, les moyens les plus simples, peignant à même les murs blanchis à la chaux avec des terres d'ocre et du noir de fumée.
Selon la somme qu'on lui donnait et selon son humeur, il réalisait un St Yves "version archevêque" ou "version simple vicaire"...





Malheureusement, il reste très peu de ces peintures, elles n'avaient plus la "cote", elles ont été barrées par des portemanteaux, recouvertes de papiers peints, de carreaux de grès cérame, de colle néoprène et de moquette murale dans le pire des cas.

Nous nous considérons comme des imagiers bretons, nous aussi. Il est inutile de nous appeler pour faire un ramonage... En revanche, on peut toujours nous appeler pour peindre un St Yves.
Exposant à la Roche jaune, nous avons eu envie de rendre cet hommage au dernier des "peintureurs de Saint Yves".








bibliographie:
- Anatole Le Braz: "Au pays des pardons"
- Revue Ar men n°41. Article et photos de Daniel Giraudon

mardi 12 août 2008

La maison entre les rochers de Plougrescant (différentes versions MHAD)


"... cette maison ne doit plus être l'objet de représentations commerciales..." dit la loi  (si vous souhaitez en savoir plus, cliquez sur ce lien qui explique tout)




                                                       (version 1997)
Pourtant, nous l'avions candidement représentée en 1997, assez ressemblante et nous l'avions exposée à la "Potinière" à Trébeurden.

Il est vrai que cette maison, nichée entre deux gros rochers, ressemble à un symbole. Evoquer la presqu'île de Plougrescant en ignorant cet endroit, c'est un peu comme évoquer la baie du Mont Saint Michel sans le montrer jamais.

Depuis que nous exposons à la Roche jaune (qui ne se trouve qu'à un jet de galet de cette maison), nous n'avons eu de cesse de "contourner le problème".



                                                      (version 2000)
Version aux couleurs de Kodak, un avertissement aux contrevenants, et le nom du bourg en breton.




                                                        (version 2002)
On se concentre sur une annexe de cette maison, un peu à droite, et tout aussi insolite: douche? cabane à outils? observatoire?




                                                        (version 2003)
Version photo sépia, bords crénelés, photo des années 50, c'est à dire bien avant la loi sur le droit à l'image...




                                                      (version 2005)
Il n'y a plus que le nom du lieu-dit "Castel meur", cette fois, ce qui signifie littéralement "grand château" en breton.




                                                        (version 2006)
On peut de nouveau reconnaître la maison, mais on voit bien ici que le vrai sujet, c'est la permanence, l'immuabilité de certaines choses.




                                                       (version 2007)
Vraiment très synthétisé: de quelle maison s'agit-il?




                                                        (version 2008)
La brume masque tout. Ceci est appuyé par la légende: on ne sait plus où on est...

S'il y a un juriste parmi vous, qu'il n'hésite pas à laisser un commentaire qui pourrait nous éclairer.




En tous cas, cette petite maison n'a pas fini de se faire mitrailler.

lundi 4 août 2008

lundi 28 juillet 2008

Une expo MHAD au Café Pesked


Mais... comment y aller?
Supposons que nous roulons dans une voiture équipée d'un GPS.


                                     (cliquons pour agrandir)

Ah! merci Mappy! Voilà qui va nous aider...

Heureusement, nous avons défriché le terrain pour vous: La Roche Jaune est située dans les Côtes d'Armor, pas loin de Tréguier.

MHAD vous fait découvrir le Port de la Roche Jaune


Le Port de la Roche Jaune est situé sur l'estuaire du Jaudy qui se jette dans la Manche.

Un coup d'oeil à gauche.




Côté large, un ostréiculteur, et une camionnette qui nous bouche un peu la vue vers la mer pour l'instant...




En face, des bâtiments agricoles, des fermes, des cultures de pommes de terre et d'artichauts.
Incroyable, non? Pas une pizzeria, pas une boutique de fringues, pas un lotissement "Pierres et Vacances"!




Toujours en face, les champs laissent peu à peu la place à des bois.
Les bateaux plats que vous voyez servent à récupérer les huîtres qui se la coulent douce dans ce coin tranquille.

Un coup d'oeil à droite.




L'estuaire du Jaudy amorce une courbe qui va vous conduire vers Plouguiel et Tréguier, sur votre voilier, ou pirogue, ou radeau - ce dernier moyen de navigation donnant lieu à de grandes festivités, certaines années, par ici (cliquez sur le lien).

Bougez votre tête, encore deux centimètres à droite.




Et voici la micro-plage de la Roche Jaune.
Vous pouvez voir qu'elle comporte tous les équipements requis...




... et qu'on n'y est jamais au coude à coude. Pourquoi? Comment ce miracle?... J'arrive tout de suite avec ma serviette!

Du calme, à cet endroit il vaut mieux connaître l'horaire des marées.



C'est bien aussi, mais on attendra un peu pour la baignade.

Maintenant, on pivote d'un demi-tour et on voit le Café Pesked, petit, charmant, comme la plage.




Il a un peu l'air du dernier bar avant le désert de la soif sur cette photo. Mais, comme vous le savez, les photos sont trompeuses: la preuve, ces deux vues du Pesked sous un autre angle, et dans une autre lumière.







Nous sommes bien, en Bretagne, et moins isolés qu'il n'y paraissait à première vue!



"Le Routard" passe souvent par là, on dirait.

L'entrée est surélevée, parce que la mer monte parfois très haut. Aux grandes marées, elle traverse la petite route sans hésitation.




En août ou en septembre, sur la terrasse, on peut prendre l'apéro et un bon bain de pied en même temps (réhydratation totale!).

Alors, on entre?




Là, on ne pense plus à un désert américain, mais plutôt aux Antilles.
C'est normal, c'est voulu, ce n'est pas seulement un restaurant, mais aussi un bar à rhum très réputé.




- A qui allez-vous exiger (poliment!) ce fameux rhum?






       à Anne et Benoit...
        qu'on embrasse!

dimanche 20 juillet 2008

MHAD: La carte postale de l'été




Juilletistes, assez feignassé! Vous savez bien qu'il faut, toutes affaires cessantes, envoyer des cartes postales qui arriveront... quand vous reviendrez, l'important c'est de faire des envieux, non?
Déjà, vous avez fait le bon choix en ce qui concerne la carte postale.
Maintenant, comme nous ne sommes pas avares de conseils, on vous dit quoi écrire au dos.
C'est simple, c'est toujours pareil.

lundi 7 juillet 2008

MHAD dans "Bretagne L'esprit des maisons"




Il s'agit d'un livre paru récemment (en mai 2008) aux éditions Ouest-France.

Riche iconographie, belles photos, texte élaboré et en page 62 et 63...



Si! c'est encore du MHAD, mais une fresque cette fois, ou plutôt deux, réalisées dans la cuisine d'une très ancienne maison rénovée de Saint-Malo intra-muros.

Pour le premier mur, il s'agissait d'une commande: le principe était de reprendre plusieurs motifs de nos pancartes, sur le thème de Saint-Malo de préférence.



C'est une évocation de la baie de Saint-Malo: le Grand Bé, la Conchée, le phare du Grand Jardin, un ferry, la navette Dinard - St Malo, etc...
Sur la photo du livre, on n'aperçoit pas tous les détails de cette fresque...



... comme par exemple, ce goéland qui surveille la porte du réfrigérateur.





Ce motif nous a été inspiré par notre chat; goélands et chats, même combat!

En vis à vis de cette fresque, nous avions carte blanche pour peindre un pan de mur, un peu en avancée.



La photo de cette fresque étant très petite sur le livre, on vous en montre un peu plus.

Nous avons choisi de nous inspirer des pages de gardes des albums de Tintin: une collection de portraits sur un fond rayuré.
On commence par peindre les rayures, puis l'emplacement des portraits.



Tout cela est préparé d'avance, avec une maquette à la taille réelle; pas question d'improviser.

Pour les portraits, nous avons principalement représenté des personnages célèbres de Saint-Malo: Surcouf, Jacques Cartier, Chateaubriand, Charcot, Mahé de la Bourdonnais...







...mais aussi Tabarly, la Duchesse Anne, le général de Gaulle inaugurant le barrage de la Rance (en haut à gauche), plus un clin d'oeil au fameux "bar de l'Univers" à Saint-Malo.

Le choix de ce thème n'est pas arbitraire, en effet le propriétaire des lieux est un antiquaire spécialisé dans les tableaux.





Bref, un travail très agréable, dans une belle maison au pied des remparts, hors saison, entrecoupé de ballades brumisantes sur lesdits remparts... des vacances comme on les aime!