lundi 18 mai 2009

Les Phares de MHAD


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................(de gauche à droite et de haut en bas: Binic, Erquy, Saint Quay-Portrieux dans la baie de Saint-Brieuc; Le Guivinec dans le Pays Bigouden; le Grand Jardin en face de Dinard et Saint-Malo; le phare du Herpin au large de Cancale; Port-Haliguen dans la Presqu'île de Quiberon; Ploumanach-"Men ruz" sur la Côte de granit rose - CLIQUEZ POUR AGRANDIR)


Les phares bretons, à eux seuls, c'est déjà un vaste répertoire de formes et de couleurs.
On en a représenté beaucoup, surtout à nos débuts.
A notre manière... L'occasion d'inventer un format vertical isolant le motif, bien adapté pour représenter toutes ces tourelles. C'est un format que l'on aime toujours et que l'on utilise pour d'autres sujets.



.........(les phares de port de Le Palais à Belle-Ile-en-mer)


.........(Doëlan amont et Doëlan aval dans le Finistère sud)


Ces petits phares de port vont parfois par deux avec leur code couleur: rouge à babord / vert à tribord.



Tricovert et bacyrouge, c'est le moyen mnémotechnique: TRIBORD (droite), conique, vert et BABORD (gauche), cylindrique, rouge (dyslexiques et confondeurs de gauche et de droite s'abstenir...). Et si vous n'avez pas compris, arrêtez tout de suite la navigation, malheureux!

Mais tous les phares n'ont pas la forme d'une tour ou d'une tourelle, il y en a qui adoptent celle d'une maison.


............(Le phare des chats sur l'île de Groix; le phare de Nantouar en face de Perros Guirec; le phare de Beg Leguer du côté de Lannion)


Il n'y a pas que des phares côtiers, il y a des phares de pleine mer.


...........(Kéréon dans le courant du Fromveur entre Ouessant et l'Archipel de Molène)


Sans parler des balises


............(La Potée, entre Sainte Marine et Bénodet; Danger et Babord, on ne sait plus où, un peu partout...)


Et des bateaux-feu


........(celui-ci est à la retraite dans le port-musée de Douarnenez)


Quoi d'autre? Le phare en pierre le plus haut du monde? Le plus haut phare d'Europe? Pas de problème, on a ça en Bretagne.





C'est le phare de l'Ile vierge au large de Plouguerneau. Il marque la limite entre l'Atlantique et la Manche.





Le phare de l'Ile vierge le jour et le phare de l'Ile vierge la nuit...

CLIC - CLIC. Voilà qui va plaire aux enfants!

Nous avons représenté beaucoup d'autres phares. Si vous voulez en voir plus, envoyez nous vos demandes, on se fera un plaisir d'y répondre.
A plus, les pharophiles !

mercredi 6 mai 2009

BLOG en PANNE


Désolé de ne pas maintenir la cadence: notre ordi est en réparation.
A bientôt.

mercredi 15 avril 2009

Haïku d'avril

(à lire avec un accent japonais)





Revoilà le printemps
 
les vaches rient
Hi Hi


L'Ancêtre a-t-il bougé?



Oui, ses bourgeons verts frétillent 
dans l'Azur.

Mais, qu'est-il écrit sur la petite pancarte? (allons voir...)




Ah!.. oui...
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mercredi 1 avril 2009

mardi 24 mars 2009

Ouessant, rouille et religion

..............................................(La pharmacie d'Ouessant)

Pensez vous vraiment que les déclarations de Benoit XVI aient tant d'influence, que nous verrons bientôt les distributeurs de préservatifs du continent aussi rouillés que celui de l'île d'Ouessant ?


On veut pas avoir d'ennuis: on précise qu'à Ouessant, c'est l'air salé qui est responsable !

vendredi 13 mars 2009

Extrait de BONS SOUVENIRS de BRETAGNE (Texte de Caroline Le Marquer): BUZUG

Dans un dernier message (celui du 3 mars 09) nous avons parlé des "beudghets" - mot gallo pour désigner les vers de terre.
En breton, on dit "buzug"; les gens de Saint-Malo, eux, disent: "non, non, non, on dit bouzou!" (Ah! les malouins...).
Peu importe, il y a quelques années, nous avons peint une pancarte intitulée "Buzug" et, cet intéressant sujet se retrouve dans notre livre "Bons souvenirs de Bretagne" dont voici un extrait écrit par Caroline:


..........................................BUZUG
..........................................(les lombrics)

"Là où la langue française s'est révélée peu inventive avec le terme de "ver de terre", la langue bretonne, elle, a su ciseler un mot aussi expressif que commode pour désigner les lombrics: Buzug! A peine leur nom prononcé (bus-suk!), les imagine-t-on déjà se tortiller entre deux plates-bandes. Modestes, peu expansifs, mais finalement plus sympathiques que répugnants! 
Buzug, un mot difficile à placer dans une conversation? Détrompez-vous: les bretons aiment tant leur buzug qu'ils trouvent toutes sortes d'occasions d'y faire référence, surtout, d'ailleurs, pour se moquer d'eux-mêmes. En nom de bateau ou titre de gazette, en sobriquet ou pseudonyme, c'est un terme tout à fait espiègle pour désigner quelque chose comme un limaçon, doublé d'un drôle de zèbre. En poussant un peu plus loin l'autodérision, parler de la santé de son buzugenn peut aussi être une manière, pour les vieux messieurs, d'évoquer l'état de leur virilité... Mais rassurez-vous, ce n'est, en général, que pour vous asticoter! Tout ce qui se rapporte aux buzug, vous l'avez compris, est sujet à plaisanterie!"

mardi 3 mars 2009

Comment MHAD s'amuse le week end en Bretagne

Il y a quinze jours, nous étions invités à un truc inédit pour nous: une pilerie de terre!







Ça se passait chez un couple d'amis qui construit une maison écolo, sur le principe d'un assemblage de bottes de pailles recouvert de terre. A terme le toit sera végétalisé.





Une partie des murs n'est pas encore recouverte de terre, parce que ça sera peut-être une véranda finalement.




Le sol sera en terre battue.




Pour l'instant il est un peu grumeleux donc, plutôt que de faire appel à des rouleaux compresseurs, nos amis préfèrent renouer avec d'anciennes pratiques rurales: la "pilerie de terre", on dit aussi "pilerie de place" (prononcer pjas). Il faut réunir un certain nombre de "pilous d'beudghets", cette dernière expression signifiant à peu près "écrabouilleurs de vers de terre"!




Le seul équipement requis: une paire de bottes ou bien des chaussures genre "Docksides" ou "Caterpillar" (interdit aux talons aiguilles en tous cas, et foin de l'élégance!).



Les musiciens commencent à jouer sur la mezzanine.







ensuite il s'agit de danser en se faufilant dans tous les recoins de la maison.
C'est parti...








On ne connait pas les danses traditionnelles (jamais mis les pieds dans un fest-noz) mais l'important... c'est de participer! 



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Pilées-menu, ridées, tours, moulinet du
sacristain... Ca donne chaud!



On se restaure, on piapiate...

;;;;;;;;;;;;;;(Maryline au milieu)

On mange des cakes; ça donne soif...




On passe en revue les crus locaux...

...............(Jean-René au milieu)

Comment tu le trouves mon nouveau costume?




On se réagite...




Allez, bande de feignassoux...Au bout de quelques heures le sol n'est pas parfaitement lisse...




... il faudra prévoir des finitions, mais désormais les vers de terre devraient se tenir à carreau. On a fait voler de la poussière aussi.

.........................................................(nous)

La "fraîche" commence à tomber, la nuit aussi.




La soirée continue mais nous, on rentre (c'est frileux un rennais!).
A bientôt
Jean-René et Maryline.

mardi 17 février 2009

Le Craquelin et la Madeleine de Proust

Supposons que Marcel Proust ait eu une tante Léonie bretonne...

..............................(Proust enfant - Photo Nadar)

... est -ce que le monde de la littérature en eût été changé?
Probablement pas.
Au lieu d'un morceau de madeleine, c'est un morceau de craquelin qu'il aurait laissé fondre dans son thé et le "flash", le temps retrouvé, le sentiment d'éternité seraient accourus de la même manière.


Précisons que nous parlons du craquelin que l'on consomme en Haute Bretagne, dans une zone située principalement entre Dinan et St Malo.

..................................(cliquez pour agrandir)

Les Bretons ne l'ont pas inventé, mais ils en mangent depuis le 17ème siècle, au moins.
Les origines des craquelins, dits aussi "échaudés" ou "cimereaux" autrefois, viendraient plutôt du côté de la Hollande, comme en témoigne ce tableau de 1638.

.....................("le boulanger d'Oostward" par Jan Steen)
..................................- cliquez pour agrandir -

Maintenant, une question se pose... est-ce que c'est savoureux? délicieux? bon?
Eh bien... on ne pose pas cette question, non! car ça a le gout de l'enfance et de l'éternité... voilà!
Pour les gastronomes, nous allons toutefois apporter quelques précisions: c'est totalement inodore, la consistance se rapproche du polystyrène expansé, et quant au gout, il n'y a pas un gramme de sel.

Bon, c'est pas grave! on va essayer de le tartiner de beurre salé.

Un quart d'heure plus tard...
Disons que c'est impossible avec un couteau et du beurre ferme.
Un de nos amis de Dinard, possède une technique très personnelle, qui consiste à beurrer l'extérieur, la partie convexe!!! (on ne sait pourquoi, ça nous choque un peu).
Notre avis c'est qu'il vaut mieux du beurre mou et un doigt (ça nous étonnerait qu'on serve ça à la cour!).

Il y a encore une option, c'est d'y mettre de la confiture.

Ah, Zut! la confiture ne veut pas rester sur les bords, elle n'a de cesse de tomber au fond.
C'est un peu galère, mais vous avez faim quand même, et en plus vous avez l'habitude de tremper vos tartines dans votre café.


Crounch! Ploutch!

Ah!Ah!... Bienvenue amis étrangers...
On rigole, mais il y a encore pas mal de gens qui adorent ça par ici.
La preuve c'est que deux marques de craquelins s'y livrent une concurrence féroce



Il y a aussi quelques outsiders



Ce dernier se présente comme fabricant depuis 1716.



Bientôt trois siècles d'existence, ça c'est de la marque!

En fait, la concurrence n'est pas vraiment réelle, car les adorateurs, disons fervents partisans, du Margely, ne prendraient l'autre qu'en cas de famine... et "lycée de Versailles" si vous voyez ce qu'on veut dire.

C'est bien dommage que notre ami Marcel n'en ait pas entendu parler: il en aurait découvert la saveur subtile et nous en aurait fait des tartines, comme on le connait.


...............................Hmm, Hmm...